• #musique

Sonic Protest 2021

01.07.2021

Après plusieurs heureux passages par la case CENTQUATRE depuis 2008, la caravane de Sonic Protest 2021 propose deux étapes épatantes en Atelier 4. Le festival itinérant dédié aux aventures musicales qui se rient des catégories en profite pour montrer le travail ciselé et précieux d’artistes hors-pair. Tous les détails sur le 17e édition du festival Sonic Protest via www.sonicprotest.com.

réservez

 

Tarifs

15 € (+ frais en prévente)
18 € sur place

en voir plus

Infos pratiques

en voir plus

STEPHEN O'MALLEY Les Sphères (Ses effondrer)
Depuis une vingtaine d’années, Stephen O’Malley a fait du drone une marque de fabrique et un point de jonction entre expérimentations musicales, musique contemporaine et métal extrême.

Artiste prolifique, il est membre fondateur de Sunn O))), Khanate ou KTL (avec Peter Reberg aka Pita) et n’a de cesse de multiplier les collaborations. Il a travaillé avec des musiciens comme Scott Walker, Merzbow, Steve Noble, Keiji Haino, Kali Malone, Mats Gustaffson, Attila Csihar, Kassel Jaeger ou Oren Ambarchi ; la chorégraphe française Gisèle Vienne ; l’écrivain Dennis Cooper ; les compositeurs Iancu Dumitrescu, Roger Tessier, Eyvind Kang et Alvin Lucier ; l'orchestre Onceim, le chef d’orchestre israélien Ilan Volkov ; le sculpteur américain Banks Violette ; le performeur italien Nico Vascellari ; les artistes cinéastes luxembourgeois Gast Bouschet & Nadine Hilbert ; l’artiste suisse Emily Ding ; le cinéaste américain Jim Jarmusch ; le créateur de mode Rick Owens ; le cinéaste belge Alexis Destoop… la liste est aussi infinie que prestigieuse et c’est donc tout naturellement en solo que Sonic Protest l’invite à présenter sa toute dernière composition, avec une seule guitares, quelques effets et… beaucoup d’amplis !

Les Sphères (Ses effondrer) est une pièce où on retrouve des échos de la fascination de Stephen O’Malley pour le dhrupad (disons la musique classique indienne), le raga, le son continu, les micro-intervalles tonales, le minimalisme et la durée (2h cette fois-ci) pour créer une expérience sensitive immersive où le son est matière.



MARION COUSIN & KAUMWALD
En 2014, Marion Cousin (June et Jim, Borja Flames) initie une recherche de répertoire consacrée aux chants de travail et romances de la péninsule ibérique dans le but de transmettre et donner à entendre ce répertoire traditionnel hors de son aire.

Pour le premier volet de cette recherche, elle invite le violoncelliste Gaspar Claus à aborder l'archipel des Baléares et à écrire avec elle Jo estava que m'abrasava - Chants de travail et romances de Minorque et de Majorque (Les Disques du Festival Permanent / Le Saule, 2016).
Entendant offrir chaque volet de cette série à des musiciens différents, Marion Cousin invite en 2018 le duo Kaumwald, formé par Ernest Bergez (Sourdure, Orgue Agnès, Tanz Mein Herz) et Clément Vercelletto (Sarah Terral, Orgue Agnès, Luxus) à travailler avec elle des romances d'Estrémadure, qui s'enregistreront sous la forme d'un disque intitulé Tu rabo par'abanico - Romances de Extremadura (Les Disques du Festival Permanent / Le Saule, 2020).

Au sein de Kaumwald, déjà auteur de trois albums : Hantasive (Tomaturj / Opal Tapes, 2014), Rapa Nui Clan (Opal Tapes, 2016), Cormoran (In Paradisum, 2016), ces deux musiciens composent des paysages électroniques hypnotiques et accidentés, frôlant la chute et la transe. Ils puisent aux sources de la musique électroacoustique, s’égarent en lisières technoïdes et multiplient les détours vers les sonorités familières d’un folklore imaginaire. Avec Marion Cousin, ils prennent pour point de départ la ritournelle et le récit apportés par ces romances d'Estrémadure, pour infuser et faire éclater cette matière première de leurs improvisations, collages, mutations et constructions électroacoustiques. La voix de la chanteuse y devient plus que jamais un matériau soumis à tous les séismes et métamorphoses.

Médias