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Les vagues, les amours, c’est pareil

16 > 20.10.2018

complet

Convaincue, à la suite de David Foster Wallace, que l’extraordinaire peut émerger de la plus banale et désespérante des situations, Marie Vialle construit sa propre tribune, inspirée par un des célèbres discours de l’écrivain. Les vagues, les amours, c’est pareil est une revanche de la vie sur les normes dépassionnées de nos sociétés modernes, de la pensée sur les fausses évidences, et une victoire des tentatives, même défaillantes, sur les certitudes et les académismes.

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Tarifs

  • plein tarif 15 €
  • tarif réduit 12 €
  • tarif abonné 104 10 €
  • tarif adhérent 104 10 €
  • tarif groupe + d'infos

billetterie :
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Infos pratiques

Les 16, 17, 18, 19 et 20 octobre à 20h
durée indicative : 1h

abonnement : spectacle de la liste
A+ "je suis curieux"

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Dans la presse

Marie Vialle est bien plus qu'une actrice : elle est une déesse grecque ou une chamane, capable de nous envoûter tous. Mais sans faste et sans façons, sans se prendre au sérieux.

Emmanuelle Bouchez, Télérama

« Considérer ces moments [du quotidien], non seulement comme pleins de sens mais aussi sacrés, animés de la même force qui a créé les étoiles, la compassion, l’amour, l’unité souterraine de toute chose. » Ces mots, que David Foster Wallace a prononcés devant un parterre d’étudiants fraîchement diplômés trois ans avant son suicide en 2008, ont convaincu Marie Vialle de construire sa propre tribune, de manière « autonome, libre et légère ». La comédienne et metteure en scène incarne ce texte à la suite de l’écrivain, à l’aune de son quotidien. Les vagues, les amours, c’est pareil est une affirmation de l’insondable beauté de la vie malgré les cadres asphyxiants qui tentent de l’ « organiser ». Percevoir de l’extraordinaire dans une file d’attente au supermarché ou coincé dans un embouteillage, sonder de la noblesse dans le banal, ne demande finalement qu’un peu d’adresse à décaler son point de vue, le décentrer, à capter les mouvements infimes de la pensée et des sensations. À travers l’adresse d’un « je », dans tous ses errements et ses doutes, « il s’agit d’oser s’exprimer, oser penser, gagner ce droit de haute lutte ». Et au-delà, d’affranchir toute forme de savoir et de poésie des cercles et des formats soi-disant dédiés à la réflexion.

Distribution

mise en scène et interprétation : Marie Vialle
texte : Marie Vialle, d'après C’est de l’eau un discours de David Foster Wallace
scénographie, costume : Chantal de La Coste
travail vocal :
Dalila Khatir

création lumière : Yves Godin
création son :
Nicolas Barillot
collaboration artistique :
Clémence Galliard, Dalila Khatir, Chantal de La Coste
couturière :
Géraldine Ingremeau


Artistes
Vialle

Marie Vialle

Artiste associé·e

De la scène au cinéma, il n’y a qu’un pas pour Marie Vialle, qui a fait ses armes dans les mises en scène de Didier Bezace, Luc Bondy, Alain Françon ou David Lescot, comme dans les films Les Inséparables de Christine Dory ou La Parenthèse enchantée de Michel Spinosa. En 2003, elle adapte et interprète Le Nom sur le bout de la langue de Pascal Quignard. S’en suit une complicité avec l’écrivain et la signature de trois mises en scène de ses textes, dont La Rive dans le noir au festival d’Avignon en 2016. Sous l’œil et la finesse de Marie Vialle, aujourd’hui artiste a...

Production et soutiens

Production : le CENTQUATRE-PARIS
Coproduction : Sur le bout de la langue -
Avec le soutien du Quai - CDN Angers Pays de la Loire, La Chartreuse CNES, Princeton University et le loKal.
Remerciements au Théâtre du Rond-Point, à Thierry Decroix.