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Artiste en résidence au CENTQUATRE-PARIS

BIOGRAPHIE

Après une formation préparatoire avec l'artiste Annette Huster, Anne-Flore Cabanis suit les ateliers de Bernard Piffaretti, Sylvie Fanchon, Dominique Figarella (atelier P2F) & Philippe Cognée, ou encore Sophie Calle. Elle sort diplômée de l'École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris en 2007.


Traits, lignes, trajectoires

Très personnel, l'univers plastique d'Anne-Flore Cabanis peut s'envisager comme une continuation spatialisée de ses dessins. Dessiné à main levée, le trait ne se recoupe jamais, et tourne toujours à angle droit. C'est en observant la trajectoire aléatoire de son stylo à bille sur le papier qu'Anne-Flore a tiré, en 2001, un protocole qui guidera désormais sa pratique. En résulte une écriture qui suspend l’attention et plonge l’esprit dans un flottement introspectif.

Après l'expérience d'un voyage d'étude au Brésil, elle traduit ce langage dans l'espace en lui faisant prendre différentes formes : performance, pièce sonore, collages au ruban adhésif in situ, spirales. Ses installations cherchent à dessiner le bruit de l’espace et jouent avec l’architecture de lieux, privés ou publics. Ainsi les interventions d'Anne-Flore Cabanis imaginent la présence d'un invisible et le révèlent en rompant un silence visuel. Elle produit des apparitions et disparitions de lignes et de couleurs qui ouvrent une lecture, donnent une direction, proposent un mouvement. C'est en 2004 qu'elle réalise son premier collage au ruban adhésif, lors d'une exposition dans le Terminal 5 de l'aéroport JFK à New York.


En résidence au CENTQUATRE

Plus récemment, elle suit le fil de son inspiration en proposant ses installations élastiques devant la Mairie du 3e arrondissement de Paris, à l'occasion de la Nuit Blanche 2011. En résidence au CENTQUATRE,  elle crée Route EL28 dans la Halle Curial, pour la première Nuit Ouf. Elle habille ensuite l'Atelier 4 pour un concert de Saycet, puis la Maison des Petits (Luminoband). Avec Mouvement de quartier, ses lignes adhésives fluorescentes s'étendent même aux trottoirs des rues alentours, comme autant de segments colorés, collés en bataille, guidant leur trajectoire fantasque jusqu'aux portes du CENTQUATRE, à la rencontre de l'exposition In_perceptions.