• #théâtre

Les vagues, les amours, c'est pareil

Projet en tournée - Création 2018

« Considérer ces moments [du quotidien], non seulement comme pleins de sens mais aussi sacrés, animés de la même force qui a créé les étoiles, la compassion, l’amour, l’unité souterraine de toute chose. » Ces mots, que David Foster Wallace a prononcés devant un parterre d’étudiants fraîchement diplômés trois ans avant son suicide en 2008, ont convaincu Marie Vialle de construire sa propre tribune, de manière « autonome, libre et légère ».
La comédienne et metteure en scène incarne ce texte à la suite de l’écrivain, à l’aune de son quotidien. Les vagues, les amours, c’est pareil est une affirmation de l’insondable beauté de la vie malgré les cadres asphyxiants qui tentent de l’ « organiser ». Percevoir de l’extraordinaire dans une file d’attente au supermarché ou coincé dans un embouteillage, sonder de la noblesse dans le banal, ne demande finalement qu’un peu d’adresse à décaler son point de vue, le décentrer, à capter les mouvements infimes de la pensée et des sensations. À travers l’adresse d’un « je », dans tous ses errements et ses doutes, « il s’agit d’oser s’exprimer, oser penser, gagner ce droit de haute lutte ». Et au-delà, d’affranchir toute forme de savoir et de poésie des cercles et des formats soi-disant dédiés à la réflexion.


  
Distribution : 

Mise en scène et interprétation : Marie Vialle
Texte : Marie Vialle, d'après C’est de l’eau un discours de David Foster Wallace
Scénographie, costume : Chantal de La Coste
Travail vocal : Dalila Khatir
Création lumière : Yves Godin
Création son : Nicolas Barillot
Collaboration artistique : Clémence Galliard, Dalila Khatir, Chantal de La Coste
Couturière : Géraldine Ingremeau

Production : Le CENTQUATRE-PARIS
Coproduction : Sur le bout de la langue
Avec le soutien du Quai - CDN Angers Pays de la Loire, La Chartreuse CNES, Princeton University et le loKal.
Remerciements au Théâtre du Rond-Point, à Thierry Decroix.

Dossier artistique


 

Tatjana Jankovic, réalisatrice, est l'auteure d'un court-métrage sur la genèse de Les vagues, les amours, c'est pareil. A l'occasion de ce film, Marie Vialle remet sa robe de star, celle qu'elle portait sur scène. Elle se remémore la découverte du discours de David Foster Wallace, C'est de l'eau. Dans un monologue intérieur, elle s'adresse à « David » et conte ce que le texte a provoqué chez elle. Un élan pour être soi-même, chercher la beauté dans toute chose, et toujours continuer.

Découvrez le film ci-dessous ↓

Dans la presse

Marie Vialle est bien plus qu'une actrice : elle est une déesse grecque ou une chamane, capable de nous envoûter tous. Mais sans faste et sans façons, sans se prendre au sérieux.

Emmanuelle Bouchez, Télérama

Médias

  • Marie Vialle_Les Vagues_1 ©Richard Schroeder BDef
  • Marie Vialle_Les Vagues_2 ©Richard Schroeder BDef
  • Marie Vialle_Les Vagues_3 ©Richard Schroeder BDef
Artistes
Vialle

Marie Vialle

Artiste associé·e

De la scène au cinéma, il n’y a qu’un pas pour Marie Vialle, qui a fait ses armes dans les mises en scène de Didier Bezace, Luc Bondy, Alain Françon ou David Lescot, comme dans les films Les Inséparables de Christine Dory ou La Parenthèse enchantée de Michel Spinosa. En 2003, elle adapte et interprète Le Nom sur le bout de la langue de Pascal Quignard. S’en suit une complicité avec l’écrivain et la signature de trois mises en scène de ses textes, dont La Rive dans le noir au festival d’Avignon en 2016. Sous l’œil et la finesse de Marie Vialle, aujourd’hui artiste a...